En période d'instabilité économique Primaliance a constaté que le secteur de l'immobilier de murs de magasins est un secteur à privilégier de part la stabilité qu'il représente. C'est pour cette raison que 3,6 milliards d'euros ont été investit en immobilier de commerce en 2012, (soit une augmentation de 9% sur un an).
Cependant, si l'immobilier de commerce représente davantage de sécurité par rapport à l'immobilier d'habitation, une sélection rigoureuse des actifs est à prévoir.
Les SCPI vont cibler en priorité les murs de magasins en pieds d'immeuble situés dans les centres villes d'importantes villes de province ou en région Paris/Ile de France. Ce type d'actifs représente plus de 2/3 des montants investis en immobilier de commerce.
Néanmoins, ce type d'actif connait une forte demande. Cela a pour conséquence une légère baisse des taux de rendements désormais plus proche de 4,5% que de 5%.
En revanche, les SCPI ont eu tendance à délaisser en 2012 les centres commerciaux. Les montants d'investissement pour ce type d'actif ont diminué d'environ 50% par rapport à 2011.
Notons également que l'immobilier de murs de magasins est lié à la consommation des ménages. Les conséquences de la période d'instabilité financière dans laquelle nous vivons, sur la consommation des ménages, impactent donc l'immobilier de commerce.
En 2012, la consommation des ménages recule de 0,2 % par rapport en 2011.
Les chiffres d'affaires générés par les enseignes commerciales ont globalement tendance à se réduire ; Cela génère des tensions sur les valeurs locatives de certains actifs considérés comme secondaires, en termes d'emplacement et de taille.
La vacance sur la majorité des actifs secondaires est également en légère hausse par rapport à l'an passé.
Pour conclure, nous pouvons affirmer qu'investir en murs de magasins peut constituer un rempart face à l'instabilité financière. Néanmoins, les SCPI doivent concentrer leurs investissements sur des actifs primes aussi bien en termes d'emplacement, de taille et de qualité.
