15.6 C
Paris
dimanche 28 avril 2024
AccueilActualitéLe président ouzbek Shavkat Mirziyoyev et ses réformes ambitieuses qui transforment le...

Le président ouzbek Shavkat Mirziyoyev et ses réformes ambitieuses qui transforment le pays

Date:

Articles en Relation

Depuis la chute de l’Union soviétique il y a 25 ans, l’Ouzbékistan, un État d’Asie centrale voisin de l’Afghanistan et du Kazakhstan, est resté en grande partie dans l’ombre. Malgré ses abondantes ressources naturelles, telles que le gaz naturel, l’or et l’uranium, et son importante situation géographique, l’Ouzbékistan était peu connu en dehors de la région. Un Ouzbékistan véritablement indépendant a est révélé à l’Europe et au monde par son deuxième président, Shavkat Mirziyoyev, qui, depuis son entrée en fonction en 2016, a mis en œuvre une série de réformes fondamentales visant à moderniser l’économie et la société de la république.

Carrière du président

Le président de l’Ouzbékistan, Shavkat Mirziyoyev, âgé de 66 ans, a suivi un long parcours professionnel qui a commencé en URSS. Il est né en 1957 dans la région de Djizak, dans une famille ouzbèke simple : de père médecin et de mère infirmière. M. Mirziyoyev a fait ses études à l’Institut d’irrigation et de mécanisation agricole de Tachkent ; la production agricole, surtout la culture du coton, était et reste l’un des piliers de l’économie de l’Ouzbékistan. Il est devenu membre du parlement soviétique de l’Ouzbékistan en 1990 et, après la proclamation de l’indépendance de la république en 1991, il a été chef d’un district de la capitale, Tachkent, avant de se retrouver à la tête de la province de Djizak, dont il est originaire, et de la province de Samarkand. En 2003, le dirigeant historique de l’Ouzbékistan, Islam Karimov, a nommé M. Mirziyoyev premier ministre, poste qu’il a occupé pendant 13 ans.

En 2016, Shavkat Mirziyoyev a été élu président de l’Ouzbékistan et a entamé une série de réformes libérales ambitieuses visant à stimuler la croissance économique et le commerce international, à moderniser l’administration publique et à améliorer considérablement le niveau de vie des citoyens qui, tout au long des années post-soviétiques, avaient quitté en masse le pays pour la Russie et le Kazakhstan, plus riches.

Les reformes de marché de Mirziyoyev

La monnaie ouzbèke, le soum, est devenue librement convertible. La collaboration avec le FMI a permis d’améliorer la qualité des statistiques économiques du pays, ce qui, pour la première fois depuis de nombreuses années, a rendu possible d’émettre des obligations libellées en dollars américains sur les marchés internationaux. Il a été mis fin à la pratique infâme, remontant à plusieurs décennies, qui consistait à employer des écoliers et des étudiants, ainsi que des travailleurs du secteur public, pour récolter le coton, l’un des principaux produits d’exportation de l’Ouzbékistan. Au lieu de cela, le gouvernement s’est efforcé d’attirer les investissements privés dans la transformation du coton et le développement de l’industrie textile.

Les énergies vertes se développent de manière active : des centrales solaires et éoliennes sont mises en service en coopération avec des investisseurs étrangers. Les meilleures pratiques internationales sont adoptées pour inciter les entreprises et les ménages à utiliser des technologies « vertes ». Par exemple, le gouvernement a introduit des subventions pour les propriétaires souhaitant installer des panneaux solaires sur leurs toits.

Stratégie «Ouzbékistan-2030»

Lors des élections anticipées de juillet 2023, Shavkat Mirziyoyev a été réélu pour un septennat avec 87% des voix, recevant ainsi un mandat du peuple ouzbek pour poursuivre les réformes. En septembre, la stratégie « Ouzbékistan-2030 » a été adoptée, ayant pour objectif de doubler le PIB d’ici 2030, ce qui placerait l’Ouzbékistan parmi les pays à revenu moyen supérieur, d’augmenter les exportations et d’améliorer la qualité de l’éducation et de la santé publique. Il est prévu d’attirer 110 milliards de dollars d’investissements étrangers pour mettre en œuvre cette stratégie.

Il y a moins de dix ans, le monde ignorait complètement l’Ouzbékistan ou le considérait comme une dictature semi-fermée, à l’économie inefficace et au régime autoritaire. Désormais, l’image du pays sur la scène internationale a considérablement changé, comme en témoigne la croissance du commerce, du tourisme et des investissements mutuels, ainsi que le renforcement des relations de haut niveau avec l’Union européenne, en particulier avec les dirigeants de l’Allemagne et de la France.

- Publicité -

Dernières Actualités

Les mécennes

Astuce :

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.