La pollution dans nos villes est un véritable fléau, désigné comme un problème de santé publique par les autorités sanitaires. De fait, les habitants de métropoles telles que Paris ou Marseille verraient leur espérance de vie réduite d’environ deux ans du fait de la pollution atmosphérique. Entre autres causes de cette dernière, les usines, les systèmes de chauffage, mais surtout la circulation automobile. C’est sur cette dernière que les plus gros efforts sont actuellement consentis par les municipalités concernées, conscientes de l’importance de mieux réguler le trafic automobile sur leur territoire.
Qu’est-ce que la vignette Crit’Air ?
Ainsi, la mise en place du dispositif de certificat de la qualité de l’air a été annoncée par le ministère de l’écologie en juin 2015, pour une entrée en vigueur à la mi-2016. Se basant sur les éléments donnés par la carte grise d’un véhicule, la vignette Crit’Air affecte ce dernier à une catégorie selon le degré de pollution qu’il rejette. Cette vignette peut facilement être commandée en ligne par tout automobiliste. Ensuite, en période de pic de pollution, les villes mettent en place des systèmes de restriction d’accès à certaines zones selon la catégorie de la vignette Crit’Air des automobiles : c’est ce que l’on appelle la circulation différenciée, par comparaison avec la circulation alternée.
Quelles sont les villes concernées par cette vignette ?
En France, un certain nombre de grandes métropoles ont déjà mis en place des systèmes de circulation différenciée basés sur la vignette Crit’Air. Ainsi Annecy, Grenoble, Lille, Lyon et Villeurbanne, Paris, Rennes, Strasbourg, Toulouse ou encore Nancy ont franchi le cap. Les véhicules qui ne respectent pas les restrictions dans ces villes y sont donc passibles d’amendes plus ou moins élevées, selon leur catégorie. Les français vont devoir s’habituer à ce que la vignette Crit’Air fasse partie désormais du paysage automobile, malgré les résistances qu’elle engendre çà et là.