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jeudi 25 avril 2024
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Le crise économique : Chance ou malchance ?

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Cette crise financière et économique, médiatisée depuis le 15 septembre, est elle une malchance ou une chance ? La question mérite d’être posée si l’on analyse objectivement tout ce qu’elle entraine comme changements majeurs dont on n’aurait pas même oser rêver il y a quelques mois et les capacités insoupçonnées de réaction de la classe politique. J’en ai déjà parlé dans mes précédents articles. Aujourd’hui, j’ai envie de m’intéresser à la bourse.

Depuis plus de quinze jours, les médias font leurs gros titres sur la crise boursière et rivalisent de pessimisme. Quand les marchés financiers retrouvent leur sérénité, ces mêmes médias ne manquent pas de nous mettre en garde : les hausses précèdent les baisses et -c’est sûr- ça va replonger !

En attendant Armageddon ou, à tout le moins, un changement de mode de vie, il va bien falloir vivre dans le monde tel qu’il est, c'est-à-dire avec un système financier à revoir complètement, des règles à graver dans le marbre des tables de la Loi et des institutions internationales à créer pour les faire respecter. Rien ne devra plus être pareil, on en est tous d’accord. Dans ce monde à changer, il y a encore des banques qui ont survécu à l’autodafé médiatique et des bourses en plein désarroi face à un marché inquiet par une récession mondiale annoncée mais qui fonctionnent.

Il ne serait pas déraisonnable de s’appuyer sur elles pour sortir de la crise dans laquelle elles sont tombées les premières.

Du côté des banques centrales, de bonnes nouvelles courent la campagne : une nouvelle baisse imminente des taux directeurs. La BCE devrait baisser à nouveau les siens le 6 novembre prochain. Le chêne deviendrait-il enfin roseau ( référence à la fable de Monsieur Jean de la Fontaine ) !

Même si ce n’est pas un remède miracle et que son effet sur les fondamentaux ne se fera pas sentir immédiatement, une telle baisse des taux influera favorablement sur l’activité économique en diminuant le coût du crédit et en donnant un signal de confiance.

Du côté des bourses, il y a de bonnes affaires à réaliser. Au cours de leur histoire vallonnée de hausses ( rendement > à 30% ) et de baisses ( rendement < -20% ), les bonnes affaires se sont toujours faites quand l’économie s’enrhumait. Ce qui est constaté, c’est qu’un investisseur ayant acheté des actions en période baissière n’a jamais perdu d’argent sur les trois années suivantes alors qu’il aurait pu subir une perte après une période haussière. Sur cinq et dix ans, les rendements annuels d’actions achetés après une période baissière ont toujours été meilleurs que ceux d’actions achetées après une période baissière. Les mauvaises nouvelles connues et attendues ont été anticipées dans les cours actuels. «Le meilleur moment pour acheter est lorsque le pessimisme est à son apogée» selon Sir John Templeton, l’un des investisseurs les plus reconnus au monde ( le Carson Consulting Group l’a classé parmi les trois plus grands gestionnaires du XXè siècle ). Là ou les pessimistes ne voient qu’un effondrement financier, les optimistes avisés voient d’excellentes opportunités d’achat d’actions d’entreprises de qualité et promises à un bel avenir économique à prix cassés, car leurs valorisations sont tout simplement déprimées par la conjoncture actuelle. D’ailleurs quel est l’impact des ventes réelles d’action ou des ventes à découvert, consistant à jouer la baisse d’un titre en la vendant sans la posséder dans l’espoir de la racheter ultérieurement à un prix inférieur, pratiquées par les fonds spéculatifs ( hedge funds ) ? La déprime générale orchestrée par les médias et les déclinologues cache aujourd’hui la situation réelle de notre pays, en tous cas la vision de ses réelles possibilités d’évolution à très court terme pour peu qu’on le veuille vraiment. C’est là toute la question. Notre Président a joué un rôle prépondérant dans le sursaut collectif face à la crise, en particulier le plan commun européen, qui fait revenir la confiance sur les marchés. Pourquoi, ce qui est vrai au niveau européen et même mondial ne le serait pas en France ? A l’instar de la Bourse de Paris ( et des autres places mondiales ) qui a repris de belles couleurs après une longue période de déprime, la confiance dans les capacités de nos dirigeants et, surtout, dans la nôtre de faire front aux difficultés qui nous assaillent, devrait regonfler notre moral et donc nos forces. Les banques étant désormais blindées et la fluidité du crédit étant revenue, c’est ce dont nous avons le plus besoin pour combattre le fort ralentissement de l’activité. Pour autant, tous les secteurs d’activités ne sont pas impactés par la crise. Il n’y aura pas d’annus horibilis, selon l’expression de Christine Lagarde, notre Ministre de l’Economie. Est-ce que la crise aurait diminué les compétences des entreprises françaises et de leurs ressources humaines ? Est-ce que la crise aurait diminué la productivité de notre main d’œuvre qualifiée ? Est-ce que la crise aurait fait disparaître notre savoir faire ? Est-ce que la crise aurait altéré nos capacités d’innovation et de création ? Est-ce que la crise aurait rendu notre pays moins attractif pour les investisseurs étrangers ? Est-ce que la crise nous aurait fait perdre notre intérêt touristique ? Est-ce que la crise a changé la position géographique de la France ? Est-ce que la crise aurait réduit la population mondiale et ses besoins ? Ce qui est sûr, c’est que la crise qui nous est tombée sur la tête n’a pas entamé notre caractère d’irréductibles gaulois, têtus et râleurs ! Certes, il y a beaucoup à faire pour améliorer notre compétitivité sur les marchés étrangers et profiter pleinement de la mondialisation comme nous le devrions. La baisse de l’euro par rapport au dollar qui se poursuit est très favorable à nos exportations. L’innovation technologique et la baisse des prix sont des atouts dans cette crise économique mondiale. Voilà donc de beaux chantiers en perspective qui devraient nous motiver. En attendant, même si une hirondelle ne fait pas le printemps, sachons apprécier le rebond inattendu de 1,5% de la consommation des ménages français et la hausse de 2,7% des logements neufs aux USA après un mois d’août très faible. Dans une telle période il ne faut pas réagir à chaque fluctuation sous peine d’avoir vite le tourni et, surtout, de ne plus rien comprendre. Par exemple, les taux d’intérêts des prêts immobilier ont baissé en septembre et ont augmenté en octobre alors que la BCE venait de baisser ses taux directeurs. Les marchés financiers jouent du yoyo actuellement mais les mesures prises à l’international comme en France produiront prochainement leurs effets, soyons-en certains. Plus que jamais nous devons conserver notre sang froid et notre bon sens. Bien sur, sur le front de l’emploi, nous devons nous attendre a quelques mois difficiles mais, outre une nécessaire réflexion sur la sécurisation des parcours professionnels, les mesures prises par le Président de la République, notamment les emplois aidés, devraient amortir les effets de la crise économique sur le chômage. Qui plus est, l’annonce qu’il a faite de l’immédiateté de la déduction fiscale de 50% accordée aux particuliers qui emploient des personnes à domicile est de nature, non seulement à inciter ces employeurs à maintenir leur offre, mais à relancer les services à la personne. Aujourd’hui, il faut soutenir résolument l’activité par la consommation et la consommation par le crédit, faute de pouvoir mieux et plus vite dans l’immédiat. Le Président de la République qui l’a parfaitement compris a décidé de réunir aujourd’hui les Préfets et les Trésoriers-payeurs-généraux afin de leur demander de s’assurer que, dans les départements, chaque banquier joue le jeu pour que le crédit irrigue à nouveau l’économie dans le respect des engagements pris et, notamment, la hausse annuelle de volume de 3 à 4%. Toute personne qui se verra refuser un prêt pourra s’adresser à l’un de ces agents de l’Etat pour qu’il vérifie la cause du refus. Même si, jusqu’à présent, les banques n’ont pas véritablement resserré leurs critères d’acceptation, l’augmentation des taux d’intérêt a conduit au refus de nombreux crédits immobiliers sollicités par des emprunteurs à revenus modestes. On ne peut à la fois reprocher le laxisme des banquiers américains ayant conduit aux célébrissimes subprimes et fustiger la prudence de leurs homologues français qui souhaitent éviter le surendettement. Il faut d’ailleurs s’attendre à plus de rigueur de leur part sur les apports, le reste pour vivre et la durée des prêts immobiliers. Cela va dans le sens des revendications des associations de consommateurs qui privilégient la protection des emprunteurs contre le risque de surendettement. C’est pourquoi, une réduction des taux du crédit immobilier d’acquisition devient urgente pour endiguer la baisse des ventes de logements neufs et celle des demandes de permis de construire qui se traduira par la perte d’autant de mises en chantier avec ses inévitables répercussions néfastes sur l’économie et donc l’emploi. Il faut également être vigilent pour que les banques n’ait pas trop tendance à sélectionner les meilleurs dossiers, encore qu’elles sélectionnent moins aujourd’hui qu’elles ne le faisaient au début des années 2000. Dans le cadre d’une telle relance du crédit qui nous est permise en raison d’un taux d’endettement des ménages français encore relativement raisonnable par rapport à nos voisins de la zône euro et des anglo-saxons, tout en évitant de faire courir aux consommateurs un risque de surendettement aussi dangereux pour eux-mêmes que pour l’économie de la France, ne négligeons pas l’impact du rachat de crédit. Cette technique bancaire est de plus en plus prisée des français souffrant d’un malendettement, c'est-à-dire d’un endettement excessif ou mal adapté à leur budget. Le regroupement de crédit consiste à consolider l’ensemble des prêts souscrits par un emprunteur, c'est-à-dire à les rembourser par anticipation au moyen d’un prêt nouveau dont la durée d’amortissement sera supérieure à la moyenne de celles des crédits ainsi rachetés et le taux d’intérêt généralement inférieur à la moyenne de ceux dont étaient assortis ces derniers. Autrement dit, avec le rachat de crédits, en augmentant la durée d’amortissement et donc mathématiquement le coût du crédit, on obtient une réduction importante de la charge mensuelle de remboursement pouvant aller jusqu’à 60%. Ce gain appréciable de trésorerie, c’est du pouvoir d’achat retrouvé alors que le budget est durablement rééquilibré avec un taux d’effort qui s’approche du taux d’endettement normatif, soit une mensualité représentant entre 33% et 40% des revenus disponible du ménage. Ainsi, le risque de défaillance dommageable à la fois pour l’emprunteur qui s’expose notamment à des frais importants de banque ( commissions d’intervention, rejets de prélèvements et autres ), de recouvrement et à une inscription sur le FICP et pour l’établissement de crédit qui voit ainsi son taux de casse augmenter, est écarté. Dans cette visée resolvabilsatrice, le regroupement de crédit n’est en fait qu’un recyclage de crédits sans augmentation ou presque de la masse financière. Le recours au rachat de credit permet également à ceux dont l’endettement se situe dans les normes de pouvoir financer un projet ou une grosse dépense incontournable sans déséquilibrer leur budget et donc se retrouver en situation de malendettement, voire de surendettement. Ainsi, le rachat de crédit est un outil de gestion budgétaire et de pilotage de l’endettement qui concilie la consommation et la lutte contre le surendettement. Il existe en France cinq millions de ménages qui pourraient bénéficier du rachat de crédits. Pour éviter les défaillances de paiement aux conséquences financières et sociales douloureuses et favoriser la consommation pour soutenir la croissance, donc les emplois, donc les revenus de ces mêmes ménages, le regroupement de crédits est une solution individuelle qui mérite qu’on y réfléchisse avec objectivité. La plus belle femme du monde (c’est pas moi !)e peut donner que ce qu’elle a : moi, c’est le rachat de crédit et je suis intimement convaincue de son intérêt particulièrement en cette prériode de crise économique. Je sais que je suis une indécrottable optimiste et que d’aucuns, s’apitoyant sur eux-mêmes et sur le monde, me considèrent comme un croisement entre Candide et Bécassine ! Mais je préfère ma vision positive de la situation certes préoccupante mais loin d’être désespérée. Les fêtes de fin d’année arrivent à grand pas. Puisse la trêve des confiseurs nous apporter un peu de sérénité et de joie. Au tournant du solstice, bravons la crise tous ensemble pour affirmer qu’on est vivants et heureux de l’être ! Françoise FONDADOUZE Gérante RAINBOW FINANCE Autre article sur ce sujet de la même auteure sur : http://www.e-rachat-credit.fr/blog

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