C’est un fait : la qualité de l’air se dégrade en France. L’été 2022, et ses fortes chaleurs, a notamment accentué la pollution à l’ozone et au dioxyde d’azote sur le territoire. Si bien que la qualité de l’air est aujourd’hui l’une des premières inquiétudes sanitaires. Il faut donc une mobilisation générale pour la préserver. Un mouvement qui implique inévitablement les entreprises nationales.
La qualité de l’air est probablement l’une des premières inquiétudes sanitaires et environnementales de ces dernières décennies. Ce sujet est même de plus en plus traité dans l’actualité. Et pour cause, nous en respirons environ 15 000 litres par jour. Il y a donc bien des raisons de se soucier de ce qui passe par notre bouche et notre nez pour aller directement aux poumons.
Problème : les polluants de l’air sont aujourd’hui légion car ils recouvrent à peu près tout ce que les activités humaines ont créé de molécules de synthèses, à l’état brut, transformées ou brûlées, sous forme de gaz ou de particules de matières. La dégradation de la qualité de l’air résulte ainsi d’un mélange complexe de polluants chimiques, physiques ou biologiques.
Et chacun d’entre eux s’accompagne de risques pour la santé des français. Parmi les grands polluants on retrouve l’ammoniac (irritations, brûlures oculaires et respiratoires), le dioxyde de soufre (irritations des voies respiratoires), les hydrocarbures et composés volatils (irritations, difficultés respiratoires, nuisances olfactives…), les oxydes d’azote (développement et aggravation de maladies respiratoires ou cardiovasculaires), l’ozone (gêne respiratoire, toux, crises d’asthmes…) ou encore les particules ou matières particulaires (développement de cancers, maladies cardiovasculaires et respiratoires…).
Selon l’OMS, la pollution de l’air est le principal risque environnemental pour la santé dans le monde. L’exposition à la pollution de l’air extérieur conduit chaque année au décès de 4,2 millions de personnes à travers le globe. En France, Santé Publique France estime que la pollution de l’air est responsable de 40 000 décès prématurés par an et d’une perte d’espérance de vie de 8 mois en moyenne.
La pollution atmosphérique nuit donc à la santé de millions de personnes et à notre qualité de vie. Il faut donc réduire les émissions de composants polluants pour redonner un air sain et respirable. D’autant plus que ces émissions impactent aussi l’environnement et la biodiversité. Dans la mesure où la qualité de l’air est un bien commun précieux, sa préservation doit passer par un engagement collectif rassemblant les pouvoirs publics, les citoyens, et les acteurs économiques.
Sur ce point, les entreprises ont un grand rôle à jouer pour préserver l’environnement et la santé des Français. Et elles se mobilisent en masse pour limiter l’impact de leur activité sur la qualité de l’air. On peut notamment citer le groupe La Poste, qui a signé, le 14 octobre dernier, une convention de partenariat avec Airparif en faveur d’un air plus respirable.
Agréée par le ministère de l’Environnement, Airparif est une association qui est chargée de surveiller et comprendre la pollution, tout en agissant pour la qualité de l’air. De son côté, le groupe La Poste est l’une des premières sociétés au monde à avoir défini des objectifs en matière de pollution atmosphérique sur son parc de véhicules détenu en propre. De plus, l’entreprise à mission mène des expérimentations en matière de mesure de la qualité de l’air.
Ce partenariat s’appuie sur une stratégie : mutualiser les compétences au service de l’intérêt général. En effet, le plan d’action vise à conjuguer l’expertise d’Airparif pour prévenir, surveiller et réduire la pollution de l’air au savoir-faire de l’opérateur postal dans la logistique verte.
La collaboration entre les deux acteurs durera 3 ans, et repose sur 5 axes : « Expérimenter et démontrer l’intérêt et l’efficacité des solutions techniques contribuant à améliorer la qualité de l’air – Former les collaborateurs de La Poste à la qualité de l’air et à ses liens avec le changement climatique – Informer les clients de La Poste sur l’exposition à la pollution de l’air – Sensibiliser le grand public à la pollution de l’air et ses conséquences – Contribuer aux changements de comportements en faveur de la transition écologique », liste le groupe La Poste dans un communiqué.
Si les enseignements tirés des seront utiles aux activités du groupe La Poste, ils viendront également alimenter les travaux de l’association de surveillance de la qualité de l’air, au bénéfice de l’intérêt général.
