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mardi 19 mars 2024
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Thomas Le Carrou : la chirurgie orthopédique, une spécialité délicate et minutieuse.

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Jambe cassée, douleurs au niveau des articulations, malformation osseuse héréditaire, problèmes de postures… ces soucis de santé peuvent arriver pour différentes raisons : mode de vie sédentaire, activités sportives ou tout simplement la vie quotidienne. Pour reprendre une vie normale, il faut approcher le spécialiste et déterminer en quoi il peut venir en aide. Mais le plus souvent, il faut aller vers un chirurgien orthopédique, son objectif premier étant de calmer la douleur ou de diminuer l’incapacité.

L’orthopédie : histoire de la spécialité.

Pour rappel, thomas le carrou nous précise que l’orthopédie est apparue à l’époque d’Hippocrate, au 4ème siècle avant Jésus Christ. Ce médecin grec créa un banc pouvant soigner les fractures et les luxations. Le terme « orthopédique » est arrivé en 1741, et il concernait surtout la prévention que le traitement. Ce mot a été inventé par Andry de Boisregard en prenant 2 mots grecs « orthos » (droit) et « paideia » (éducation des enfants). Aujourd’hui, l’orthopédie est un domaine s’intéressant au diagnostic et à la prise en charge médicale et chirurgicale des maladies du système musculo-squelettique. Elle traite les pathologies et les problèmes touchant l’appareil locomoteur de l’être humain. Ce dernier comprend 5 parties : les articulations, les os, des tendons, les ligaments et les muscles. Cette spécialité médicale concerne donc les problèmes de traumatologie (entorses, fractures et sur-sollicitation) ou chroniques (arthrose, douleurs mécaniques ou scoliose) ainsi que les déformations des membres ou des doigts ou encore certains soucis ligamentaires. Certaines personnes sont plus à risque de souffrir des affections du système locomoteur.

Les facteurs à risque sont l’âge (la maladie musculo-squelettique accroît avec le vieillissement), le sexe (les femmes sont plus touchées par l’ostéoporose que les hommes), le sport à risque avec beaucoup d’appui (le sport de glisse), les métiers à risque avec des mouvements violents, la sédentarité, l’obésité et le surpoids, l’alimentation pauvre en calcium ou encore la génétique. L’orthopédie réunit plusieurs métiers dont l’orthopédiste qui se charge de construire des appareils médicalisés comme les prothèses et les orthèses, le podologue et le chirurgien orthopédiste qui effectue la chirurgie des membres.

Thomas Le Carrou et La chirurgie orthopédique

On parle de chirurgie orthopédique quand il faut soigner les maladies, les traumatismes (les hématomes, les fractures et les ruptures) ainsi que les déformations de l’appareil locomoteur, notamment des membres et de la colonne vertébrale. Elle apporte une réparation ou une correction à ces soucis de santé. Ainsi, ce type de médecine traite les problèmes aux pieds, aux chevilles et aux genoux, mais il s’intéresse aussi aux épaules, aux coudes, aux poignets et aux hanches. Si avant, la chirurgie orthopédique consistait seulement à traiter les fractures, elle permet aujourd’hui de redresser les déformations ostéo-articulaires, de réparer les paralysies nerveuses, de soigner les articulations douloureuses et de rectifier les séquelles des traumatismes. La chirurgie orthopédique comprend donc des sur-spécialités comme la chirurgie restauratrice articulaire, osseuse, ligamentaire et musculo-tendineuse, la chirurgie arthroscopique, la chirurgie prothétique du genou, de la hanche… la chirurgie réparatrice des fractures ostéo-articulaires, la chirurgie traumatologique de la main… Ainsi, elle s’est développée dans différents domaines comme les greffes osseuses, les prothèses articulaires ou la chirurgie endoscopique.

  • Les greffes osseuses: Cette pratique consiste à combler la perte d’un fragment osseux après l’amputation d’une tumeur osseuse, l’opération successive d’un os suite à un traumatisme ou une grave malformation. Les greffes osseuses sont faites sur des régions de plus en plus importantes comme le tibia, l’extrémité supérieure du fumeur ou l’os d’une moitié du bassin. Ce sont de lourdes opérations entraînant de graves complications. Elles sont pour les patients nécessitant une amputation sans intervention.
  • La chirurgie endoscopique: Cette intervention permet de niveler une surface articulaire endommagée par l’arthrose, d’ôter un fragment de ménisque ou d’un corps étranger ou de réparer un ligament. La chirurgie endoscopique concerne le genou et l’épaule, et elle se pratique avec un endoscope, un tube avec un dispositif optique et de petits instruments chirurgicaux qui sont insérés par de petites incisions. La convalescence est courte et moins compliquée, contrairement à une chirurgie conventionnelle.
  • Les prothèses articulaires: La pose de ces dernières se pratique afin de remplacer totalement ou partiellement une articulation malade. Elle est nécessaire en cas d’arthrose progressée ayant endommagé les surfaces d’une articulation. Les articulations à remplacer sont celles du genou, de la hanche, de l’épaule et du coude. Ça consiste à découper chacun des 2 os à côté de sa surface articulaire, laquelle est retirée et changée par une prothèse avec la même surface. La prothèse est maintenue par sa forme et par une ou plusieurs tiges plus ou moins longues qui se fixent dans l’os. La solidité est renforcée par un ciment entre l’os et par la prothèse. Souvent, les matériaux sont en acier inoxydable et en polyéthylène de haute densité pour les 2 surfaces. Les parties non frottantes comme les tiges sont en métal.

Le chirurgien orthopédiste

Expert de la chirurgie des membres, le chirurgien orthopédiste comme (thomas le carrou) est un médecin qui se spécialise dans la chirurgie préventive et réparatrice de l’appareil locomoteur. Sa mission est de soulager les douleurs et les troubles fonctionnels provoqués par un accident, par une maladie inflammatoire ou infectieuse, par une anomalie de croissance, par une malformation congénitale ou par une lésion d’origine professionnelle ou sportive. Ainsi, il soigne les problèmes des membres supérieurs (épaule, coude et main), des membres inférieurs (hanche, genou et pied) et de la colonne vertébrale (rachis).

Il travaille avec plusieurs autres spécialistes comme les pédiatres, les médecins du sport,, les kinésithérapeutes, les professionnels de santé paramédicaux, les médecins de la douleur, les cancérologues, les gériatres, les spécialistes en rééducation fonctionnelle… Avant de réaliser des gestes et les techniques chirurgicaux, il réalise un bilan préopératoire et précise les modalités de l’anesthésie avec l’anesthésiste. La chirurgie orthopédique est une branche générale, chaque professionnel peut donc se spécialiser comme dans les arthroses, les accidents sportifs, les tumeurs, les rhumatismes, une articulation… Le choix de ce chirurgien se fait suivant la recommandation d’un médecin traitant généraliste qui saura orienter vers le spécialiste le plus adapté pour régler le souci de santé en question. Ce professionnel de santé travaille dans une clinique privée ou à l’hôpital ou être référé par un médecin ou sollicité via un accès direct dans un service d’urgence. Il devient alors traumatologue en traitant les accidents domestiques, les accidents de la voie publique…

Les gestes du chirurgien orthopédiste

radio effectuée par thomas le carrouPendant une opération, le chirurgien orthopédiste peut faire plusieurs différents gestes pour soigner et pour soulager le patient. On notera l’ablation pour enlever une structure oseuse, l’arthroscopie pour juger l’état d’une articulation avec une visée diagnostic, la réparation pour rétablir la fonction ou la forme d’une structure et l’arthroplastie ou la pose de prothèses pour remplacer un os. Le chirurgien orthopédiste peut également faire des gestes avec des incisions de petite taille, diminuer les fractures ou les luxations sous anesthésie ou non, recoudre les grandes plaies demandant une exploration pour voir l’absence de lésions tendineuses ou articulaires associées, ouvrir un abcès sous anesthésie locale ou générale ou mettre un plâtre ou une attelle quand l’intervention est inutile…

La chirurgie orthopédique ambulatoire

La chirurgie orthopédique peut se faire en ambulatoire grâce aux évolutions des méthodes chirurgicales et anesthésiques (prendre rendez-vous avec thomas le carrou). Les interventions concernent la pose de prothèse de genou ou de hanche, une chirurgie de l’avant-pied, de l’épaule, du ménisque ainsi que la ligamentoplastie du genou. Toutefois, ce type d’intervention n’est possible que si toutes les conditions sont remplies. Il faut que le mode de vie du patient, son environnement familial et social et son habitat s’y prêtent. Aussi, si le réseau de soins peut s’organiser (infirmière, généraliste, kinésithérapeute…), le patient peut se faire opérer en ambulatoire. L’avantage avec cette prise en charge, c’est que la durée d’hospitalisation est de moins de 12 heures, car le malade rentre le matin et sort le soir. L’autre avantage de cette pratique est qu’il y a moins de risques d’infections nosocomiales.

Mais encore, il est possible d’anticiper les complications postopératoires et de préserver la qualité et la sécurité des soins. Mais le patient doit se prendre en charge par lui-même après l’opération chirurgicale. Le chirurgien orthopédique lui donnera avant l’admission des antalgiques, des anti-inflammatoires, des anticoagulants, des soins infirmiers, des pansements… Après, il ira chez l’anesthésiste. Avant la chirurgie ambulatoire en orthopédie, la zone opératoire doit être dépilée, et le patient doit prendre une douche avec un savon antiseptique.

La consultation orthopédique

Intervention chirurgicale orthopédique faite par thomas le carrouLa consultation auprès d’un chirurgien orthopédique se fait à la demande du médecin traitant ou d’un autre spécialiste, sauf en cas d’urgence. Elle est recommandée devant des douleurs articulaires handicapantes, une limitation de l’utilisation d’une articulation, d’une déformation osseuse gênante, d’un risque d’aggravation d’une lésion (risque de fracture spontanée, fracture mal réduite…) et plus encore. En cas de problèmes orthopédiques, un patient adulte ne peut se rendre chez un chirurgien orthopédique (voir ici) qu’après avoir été consulté par son médecin traitant ou après avoir passé au service des urgences. Si le patient est enfant, il est possible de l’emmener directement chez le chirurgien orthopédique sans passer par un médecin traitant ou un médecin scolaire qui aurait repéré un problème pendant un examen de dépistage. Suivant les symptômes et les examens réalisés, le chirurgien orthopédique propose 2 options : un traitement non chirurgical (médicaments, infiltrations, attelle, confection de semelle, séances de rééducation…) ou une intervention chirurgicale. À préciser que la consultation chez un chirurgien orthopédique libéral oscille entre 50 et 100 euros. La base de remboursement est de 23 euros, le complément sera à la charge du patient ou de sa mutuelle. Pour le prix de l’intervention, le chirurgien orthopédique fournit un devis pour la prise de décision opératoire.

Bon à savoir par Thomas le Carrou

thomas le carrou au à son cabinetLa chirurgie orthopédique entraîne souvent chez les patients des préoccupations, de l’anxiété, un sentiment d’impuissance… ainsi, il est essentiel de se préparer physiquement et mentalement.

Selon thomas Le Carrou tout ce qui favorise la récupération, éloigne les complications et évite de prolonger son séjour à l’hôpital.

Pour aider le malade, le chirurgien orthopédique (voir le linkedin de thomas le carrou) doit le préparer dès l’étape préopératoire en lui donnant toutes les informations sur les effets de l’opération et sur son état de santé postopératoire mental et physique. Ainsi, il annonce clairement les dangers, les risques, les difficultés et les modalités de l’intervention. Il faut savoir que la chirurgie orthopédique présente des risques comme les risques anesthésiques, les infections, les hémorragies… qui causent par la suite des complications.

Actuellement, il y a beaucoup de progrès en médecine, et la chirurgie orthopédique n’y échappe pas. Grâce aux nouvelles techniques, le temps d’immobilisation est réduit, le temps de récupération est rapide, les cicatrices sont de plus en plus petites, et il y a une meilleure gestion des douleurs. De plus, avec ces différents progrès, les examens sont de plus en plus performants, et ça permet un diagnostic précis et une prise en charge plus adaptée.

Prenez aussi le temps de lire Quand on parle d’opération chirurgicale non invasive, de quoi parles-t’on ?

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3 Commentaires

  1. Madame Volmier a recruté le Docteur Thomas le Carrou. Elle quitte la clinique pour de nouveaux horizons en restant dans le groupe Vivalto. Ce sont deux bonnes nouvelles pour la clinique du Pays de Rance

  2. Je connais le docteur Le Carrou depuis assez longtemps car il suis ma mère depuis plusieurs années. C’est un excellent chirurgien et je suis ravie qu’il vienne exercer à Dinan.

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